Le 27 mars 2018 - Étude sur la recherche et le sauvetage maritime, y compris les défis et les possibilités qui existent - Haisla Nation Council
La sénatrice Poirier : Merci, monsieur Amos, d’avoir accepté notre invitation. J’aurais quelques questions à vous poser.
J’aimerais revenir à ce que disait mon collègue, le sénateur McInnis. Si j’ai bien compris, en répondant à l’une de ses questions, vous avez dit compter quatre employés à temps plein.
M. Amos : C’est exact.
La sénatrice Poirier : J’imagine que vous comptez également sur des bénévoles au sein de votre équipe de recherche et sauvetage, et sur un personnel auxiliaire, est-ce exact?
M. Amos : Nous n’avons pas vraiment d’équipe auxiliaire de recherche et sauvetage. Tout ce que nous avons, c’est de l’équipement, et très peu pour le moment. Toutefois, la Garde côtière a promis d’équiper nos navires, nos deux plus grands navires, avec l’éclairage et l’équipement appropriés pour tirer les gens de l’eau, notamment. La liste est assez longue et la Garde côtière tente toujours de nous fournir cet équipement. Ainsi, lorsqu’un incident surviendra, nous serons prêts à intervenir.
J’agis également comme second au sein de notre service de pompiers volontaires. Nous avons une équipe plutôt importante. Nous comptons environ 22 volontaires. Ils étaient tous en train de fouiller les plages lorsque les gens ont entendu l’homme crier dans l’eau. C’était le noir presque total.
La sénatrice Poirier : Lorsque vous dites que vous ne comptez que quatre employés, vous comptez également sur des gens de la communauté lorsque la Garde côtière vous informe d’un incident, des gens pour vous accompagner et vous aider, n’est-ce pas? Vous n’êtes pas seulement quatre à intervenir.
M. Amos : Nous ne sommes pas seulement quatre. J’ignore si vous le savez, mais lors du naufrage du Queen of the North, dans la baie Hartley, plusieurs membres de la communauté ont pris leur bateau pour nous aider. C’est également ce qui s’est produit le soir de l’incident. Quelques membres de la communauté ont pris leur bateau de pêche au hareng et se sont mis à patrouiller le long des plages et dans différents endroits. Les gens apportent leur aide.
La sénatrice Poirier : Si j’ai bien compris, ces gens qui vous ont aidés, ces bénévoles, n’ont reçu aucune formation de la part de la Garde côtière, c’est exact?
M. Amos : C’est exact.
La sénatrice Poirier : La Garde côtière offre-t-elle maintenant une formation aux bénévoles de votre communauté qui le souhaitent?
M. Amos : La Garde côtière a promis de mettre sur pied une équipe auxiliaire au sein de notre communauté, y compris le constable qui voudra y participer, afin de mener des exercices au sol et en mer et de nous offrir de la formation. Donc, oui, une formation sera bientôt offerte. Ce n’est qu’une question de temps et d’argent.
La sénatrice Poirier : Lorsque vous devez intervenir, vous et vos quatre employés, utilisez-vous votre propre équipement et vos propres bateaux? Votre organisation dispose-t-elle de cet équipement et celui-ci est-il fourni par la Garde côtière ou une autre organisation?
M. Amos : Généralement, nous avons notre propre équipement, des survêtements protecteurs, par exemple. Mais, nous n’avons pas de combinaisons d’immersion. Cela fait partie de la liste de choses que la Garde côtière à Bamfield est censée nous fournir, en plus de la formation.
La sénatrice Poirier : L’équipement dont vous disposez actuellement a-t-il été acheté et fourni par la Garde côtière ou est-ce que vous vous l’êtes procuré vous-même?
M. Amos : C’est notre service qui nous l’a acheté.
La sénatrice Poirier : Et d’où viennent vos fonds?
M. Amos : Nous avons un fonds de capacité que nous utilisons pour notre formation. Nous avons des fonds pour acheter des fournitures et de l’équipement, car il fait froid ici. Nous devons disposer du bon équipement Mustang, l’équipement de flottaison. C’est notre service qui se charge de nous l’acheter. Nous avons un autre service, mais, je suis désolé, j’en oublie le nom.
Aussi, certains de nos fonds proviennent des programmes que nous utilisons, car, au début, nous ne faisions pas de recherche et sauvetage, mais nous nous dirigeons maintenant dans cette direction. C’est un autre chapeau que nous allons porter, ou peu importe l’expression. Tout cet équipement nous sera fourni par la Garde côtière.
La sénatrice Poirier : Devez-vous, parfois, mener vos propres collectes de fonds?
M. Amos : C’est mon patron, Mike Jacobs, qui s’occupe de tout cela. Je suis tout en bas de l’échelle et j’ai reçu un peu de formation grâce à notre service.
La sénatrice Poirier : Merci pour tout ce que vous faites. La côte de la Colombie-Britannique est longue, tout comme la côte Atlantique d’où je viens. Nous avons vraiment besoin de gens comme vous. Parfois, les distances à parcourir sont longues, et ce sont des gens comme vous qui peuvent nous aider. Merci pour tout ce que vous faites et continuez votre excellent travail.
M. Amos : Merci.